Quand Marion infirmière accroc aux opiacés se fait engager dans une unité de soins palliatifs (USP), c’est pour avoir accès à une pharmacie renfermant un stock inépuisable de drogues. Les patients elle s’en moque, elle n’exprime plus aucune empathie. Et puis, Marion a besoin de se refaire. Elle a contracté une dette de 15 000 euros auprès de Victor, un dealer plus inventif qu’un film coréen quand il s’agit de torturer les mauvais payeurs. Son plan est simple : piller la pharmacie de l’USP pour rembourser très vite Victor. Il fonctionne parfaitement les premiers jours. Cependant, notre héroïne n’a pas prévu une chose. Les patients de l’USP ont beau être sous perf, ils ne sont pas aveugles.